Capacité ou besoin de financement : La somme des soldes des comptes des transactions courantes et de capital représente la capacité (excédent) ou le besoin de financement (déficit) de l’économie à l’égard du reste du monde.
Capitaux propres : Ils représentent l’intérêt résiduel dans les actifs d’un établissement après déduction de tous ses passifs.
Carte bancaire : Moyen de paiement se présentant sous la forme d’une carte plastique mesurant 85,60 × 53,98 mm, équipée d’une bande magnétique et/ou puce électronique et permettant d’effectuer des retraits d’espèces aux distributeurs de billets, de régler des achats auprès de commerces ou en ligne.
Carte de crédit : Carte délivrée par un établissement de crédit permettant, d’effectuer des paiements auprès de commerçants et dont l’utilisation est adossée à un crédit renouvelable ou dont le débit est différé.
Carte de débit : Carte permettant à son titulaire de faire débiter le montant de ses achats directement sur son compte auprès d’un établissement de crédit.
Carte de retrait : Carte bancaire émise par un établissement de crédit permettant à son titulaire de retirer des espèces dans un distributeur automatique de billets (DAB) d’un établissement de crédit, mais ne permettant pas de régler les achats de biens ou de services chez les commerçants ou d’autres accepteurs.
Carte prépayée : Carte permettant d’effectuer des paiements sans avoir à disposer d’un compte bancaire.
Cession : Transfert qu’effectue, par convention, l’adhérent à l’affactureur de la totalité, d’une fraction ou d’une part indivise d’une créance due par un débiteur. Elle doit être notifiée par écrit au débiteur.
Cession-bail : C’est un acte par lequel une entreprise utilisatrice vend un bien à une autre personne qui le lui donne aussitôt en location.
Chèque : Écrit par lequel une personne (tireur) donne l’ordre à une autre personne (tiré) une instruction financière de payer à vue une somme à un bénéficiaire.
Compagnie financière : Une société implantée dans l’UMOA et ayant pour activité principale, dans un ou plusieurs Etats membres de l’UMOA, de prendre et gérer des participations financières et qui, soit directement, soit par l’intermédiaire de sociétés ayant le même objet, contrôlent une ou plusieurs sociétés effectuant des opérations à caractère financier dont une, au moins, est un établissement de crédit.
Compensation : Mécanisme permettant à des banques et des institutions financières de régler les montants dus et de recevoir les actifs correspondant aux transactions qu’elles ont effectuées sur les marchés.
Compensation multilatérale : Accord entre au moins trois contreparties ou participants à un système, consistant à dégager un solde unique de leurs obligations mutuelles, par l’intermédiaire d’un dispositif central en vue du règlement sur une base nette, des instructions de transfert de titres ou de fonds.
Contrepartie : La personne physique ou morale sur laquelle l’établissement a une exposition de crédit au bilan ou hors bilan. Cette exposition peut prendre la forme d’un prêt en liquidités ou en titres (où la contrepartie est généralement appelée l’emprunteur), de titres fournis comme sûretés, d’un engagement ou d’une exposition dans le cadre d’un contrat dérivé.
Correspondant bancaire : Il revient à ouvrir un compte dans une banque étrangère pour y effectuer des opérations dans une devise locale (dollar, yen, etc). En effet, la réglementation internationale dit qu’une devise doit être détenue dans son pays d’origine (hors monnaie fiduciaire). Très concrètement cela signifie que si une banque française veut pouvoir conserver les avoirs en dollars de ses clients, elle devra ouvrir un compte dans une banque aux États-Unis. On estime que près de 70 % des paiements internationaux sont réalisés grâce à la correspondance bancaire.
Créances douteuses ou litigieuses : Elles sont définies sur la base de deux critères, à savoir un impayé de plus de 90 jours et/ou un emprunteur considéré comme étant dans l’incapacité de payer tout ou partie de ses obligations, sans avoir recours à des actions telles que la réalisation d’une sûreté ou garantie.
Créances irrécouvrables : Ce sont des créances au titre desquelles il n’existe plus d’espoir de recouvrement.
Crédit : Opération par laquelle une institution bancaire met à la disposition d’une personne ou d’une entreprise une somme d’argent moyennant intérêts.
Crédit à l’économie : Les crédits à l’économie constituent l’ensemble des prêts par les banques et la Banque Centrale aux entreprises et aux ménages. Pour les pays de l’UEMOA, les crédits à l’économie se sont situés à 22.063,0 milliards à fin décembre 2018, soit 32,0% du PIB.
Crédit documentaire : Le crédit documentaire est une opération par laquelle une banque s’engage, pour le compte de son client importateur, à régler un exportateur dans un délai déterminé, d’un certain montant, contre remise, par l’exportateur, de documents reconnus strictement conformes (à ceux demandés dans l’ouverture du crédit documentaire) et justifiant de la valeur de l’expédition des marchandises ou de la prestation de services. Le crédit documentaire est irrévocable. Il peut être confirmé (dans ce cas, la banque confirmatrice, qui est en rapport avec l’exportateur, ajoute sa confirmation – c’est-à-dire qu’elle prend en charge le risque pays et le risque sur la banque émettrice).
Cycle économique : Un cycle économique est une période durant laquelle plusieurs phases de l’activité économique se succèdent. Ces phases (reprise, expansion, surchauffe, récession) reviennent à intervalle régulier et déterminent l’état de la conjoncture.